L’audience correctionnelle s’est ouverte ce jeudi au Tribunal de Première instance de Mafanco dans l’affaire de diffamation contre le Ministre Alphonse Charles Wright. Au lieu d’apporter la preuve de ses sources devant le Tribunal, Mamadou Babila Keita s’est fait accompagner par plusieurs journalistes notamment eux de la TV et RADIO ESPACE FM.
Son avocat Maître Sidiki BERETE voulant jouer au dilatoire a tenté de demander un renvoi pour dit-il, produire des écritures devant le tribunal correctionnel. A bon droit, le Tribunal a rejeté cette demande infondée. Pour se rattraper, il tente de se servir d’une disposition de la loi sur la corruption en soutenant que lorsqu’un organe de presse et un journaliste dénonce les faits de corruption sur la base des preuves à l’appui, qu’il peut y avoir de poursuite. Sauf qu’en l’espèce son client n’a apporté aucun élément de preuves des faits fantaisistes de corruption et de détournement autour de la maison centrale. Les avocats de Monsieur le Ministre Alphonse Charles Wright ont démontré qu’aucun renvoi ne doit être accordé dans la mesure où le calendrier personnel d’un avocat n’est pas supérieur à celui d’une juridiction. Qu’ils ont eu tous ( avocats du prévenu Babila et ceux de la partie civile Monsieur Alphonse Charles Wright)le temps de tout préparer pour présenter les arguments de droit devant le tribunal. De surcroît que le prévenu conformément à la procédure avait un délai de 15 jours à compter de la réception de l’acte de citation de déposer les pièces ou preuves qui ont servi à la production de son article diffamatoire. Face à cette incapacité d’apporter la preuve le tribunal à déclaré clôt des débats pour renvoyer les parties à plaider à l’audience prochaine.
Évitons la production des articles populistes et diffamatoires a l’avenir..
Afaire a suivre..
Affare charles Et Babila : Le journaliste Babila Keita brille par son incapacité à apporter les preuves de ses accusations contre l’ex garde des des sceaux .
