Accueil CULTURE PAGE SOUVENIR : Sur les pas de Demba... Le 5 avril 1973,...

PAGE SOUVENIR : Sur les pas de Demba… Le 5 avril 1973, Aboubacar Demba Camara victime d’un grave accident de circulation survenu six jours plus tôt à Dakar devait rendre l’áme à l’hôpital principal.

PAGE SOUVENIR : Sur les pas de Demba…
Le 5 avril 1973, Aboubacar Demba Camara victime d’un grave accident de circulation survenu six jours plus tôt à Dakar devait rendre l’áme à l’hôpital principal.
Pour rappel,le Bembeya Jazz National se rendait à Dakar sur invitation des autorités du Sénégal, dans le cadre des festivités de l’indépendance de ce pays. Arrivé le 31 mars, sur le trajet de l’aéroport au centre ville, le véhicule à bord duquel se trouvaient trois musiciens du Bembeya dont Demba , va effectuer dans unPAGE SOUVENIR : Sur les pas de Demba…
Le 5 avril 1973, Aboubacar Demba Camara victime d’un grave accident de circulation survenu six jours plus tôt à Dakar devait rendre l’áme à l’hôpital principal.
Pour rappel,le Bembeya Jazz National se rendait à Dakar sur invitation des autorités du Sénégal, dans le cadre des festivités de l’indépendance de ce pays. Arrivé le 31 mars, sur le trajet de l’aéroport au centre ville, le véhicule à bord duquel se trouvaient trois musiciens du Bembeya dont Demba , va effectuer dans un virage un tonneau. Si Sékou Bembeya et Salif Kaba s’en sortiront avec de légères blessures, Aboubacar Demba Camara sera beaucoup plus affecté, et sera admis à l’hôpital principal de Dakar.
Pour appréhender l’envergure de cet artiste mort sans avoir épuisé son immense talent, nous allons suivre la plume du chroniqueur culturel feu Ibrahima Kalil Diaré, dans les colonnes du journal Horoya Nr 1990 du dimanche 8 avril 1973,qui écrivait citation : « … pour être interprète d’une grande formation nationale, Demba apprit vite qu’il faut travailler sa voix, soigner sa diction, acquérir du souffle, exercer ses oreilles et aviver son sens du rythme et de la mesure. En somme un travail de tous les jours, et de longue haleine. Passionné de chants et de musique, attentif aux différents rythmes, qui s’accumulent dans la musique africaine, Demba s’est affirmé comme un chercheur qui aime le folklore africain sans pour autant dédaigner les autres genres… »Fin de citation.
Je profite de cet anniversaire pour signaler que sur le lieu de l’accident survenu à Dakar,rien n’indique aux usagers de cette voie, qu’il y a quatre décennies, un drame s’est produit. Il serait donc judicieux que nos autorités en relation avec celles de Dakar envisagent d’installer une stèle commémorant ce tragique événement.
Paix à l’âme de Demba !! virage un tonneau. Si Sékou Bembeya et Salif Kaba s’en sortiront avec de légères blessures, Aboubacar Demba Camara sera beaucoup plus affecté, et sera admis à l’hôpital principal de Dakar.
Pour appréhender l’envergure de cet artiste mort sans avoir épuisé son immense talent, nous allons suivre la plume du chroniqueur culturel feu Ibrahima Kalil Diaré, dans les colonnes du journal Horoya Nr 1990 du dimanche 8 avril 1973,qui écrivait citation : « … pour être interprète d’une grande formation nationale, Demba apprit vite qu’il faut travailler sa voix, soigner sa diction, acquérir du souffle, exercer ses oreilles et aviver son sens du rythme et de la PAGE SOUVENIR : Sur les pas de Demba…
Le 5 avril 1973, Aboubacar Demba Camara victime d’un grave accident de circulation survenu six jours plus tôt à Dakar devait rendre l’áme à l’hôpital principal.
Pour rappel,le Bembeya Jazz National se rendait à Dakar sur invitation des autorités du Sénégal, dans le cadre des festivités de l’indépendance de ce pays. Arrivé le 31 mars, sur le trajet de l’aéroport au centre ville, le véhicule à bord duquel se trouvaient trois musiciens du Bembeya dont Demba , va effectuer dans un virage un tonneau. Si Sékou Bembeya et Salif Kaba s’en sortiront avec de légères blessures, Aboubacar Demba Camara sera beaucoup plus affecté, et sera admis à l’hôpital principal de Dakar.
Pour appréhender l’envergure de cet artiste mort sans avoir épuisé son immense talent, nous allons suivre la plume du chroniqueur culturel feu Ibrahima Kalil Diaré, dans les colonnes du journal Horoya Nr 1990 du dimanche 8 avril 1973,qui écrivait citation : « … pour être interprète d’une grande formation nationale, Demba apprit vite qu’il faut travailler sa voix, soigner sa diction, acquérir du souffle, exercer ses oreilles et aviver son sens du rythme et de la mesure. En somme un travail de tous les jours, et de longue haleine. Passionné de chants et de musique, attentif aux différents rythmes, qui s’accumulent dans la musique africaine, Demba s’est affirmé comme un chercheur qui aime le folklore africain sans pour autant dédaigner les autres genres… »Fin de citation.
Je profite de cet anniversaire pour signaler que sur le lieu de l’accident survenu à Dakar,rien n’indique aux usagers de cette voie, qu’il y a quatre décennies, un drame s’est produit. Il serait donc judicieux que nos autorités en relation avec celles de Dakar envisagent d’installer une stèle commémorant ce tragique événement.
Paix à l’âme de Demba !!. En somme un travail de tous les jours, et de longue haleine. Passionné de chants et de musique, attentif aux différents rythmes, qui s’accumulent dans la musique africaine, Demba s’est affirmé comme un chercheur qui aime le folklore africain sans pour autant dédaigner les autres genres… »Fin de citation.
Je profite de cet anniversaire pour signaler que sur le lieu de l’accident survenu à Dakar,rien n’indique aux usagers de cette voie, qu’il y a quatre décennies, un drame s’est produit. Il serait donc judicieux que nos autorités en relation avec celles de Dakar envisagent d’installer une stèle commémorant ce tragique événement.
Paix à l’âme de Demba !!

 Le rossignol

RELATED ARTICLES

Most Popular