Imaginez un homme dont chaque mot est une braise, dont chaque phrase brûle d’une vérité qui dérange et réveille. Cet homme, c’est Tierno Monénembo, un écrivain guinéen dont la plume est un cri, un combat, une lumière dans l’obscurité
Né en 1947 en Guinée, il grandit dans un monde en pleine mutation, au lendemain des indépendances africaines. Alors que son pays brise ses chaînes coloniales, lui forge son propre chemin, animé par un rêve puissant : voir l’Afrique se redresser, s’imposer et rayonner.
Mais la route est semée d’embûches. L’exil, la douleur, la désillusion… Pourtant, jamais il ne cède au silence. Monénembo écrit. Il écrit pour dénoncer, pour questionner, pour transmettre. Ses romans ne sont pas de simples histoires, ce sont des actes de résistance, des fenêtres ouvertes sur les blessures et les espoirs d’un continent.
Refusant l’abandon, il porte en lui une certitude inébranlable : l’Afrique peut, la Guinée peut, son peuple peut. Son engagement dépasse la littérature ; il est de ceux qui prêtent leur voix à ceux qu’on veut faire taire, qui refusent la complaisance et le renoncement.
Aujourd’hui encore, alors que d’autres se reposeraient sur leur gloire, lui continue. Parce que le combat n’a pas d’âge. Parce que l’espoir est un feu qu’il refuse de voir s’éteindre.
Merci, Tierno Monénembo, d’être cette force indomptable qui nous rappelle que la parole est une arme et que l’Afrique a encore tant à dire.
Abdoul Karim Diallo
« L’écriture est une mémoire, la parole un héritage. »
