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la sonnette d’alarme sur le point de lâcher

la sonnette d’alarme sur le point de lâcherdéveloppement autour d’un leader rendu charismatique par les épreuves, tout en indiquant le chemin vers l’objectif ultime. Le vivre-ensemble des diversités et la cohabitation des idéologies dans une ambiance de liberté d’opinion et d’encadrement culturel et social ont caractérisé leur quotidien. Cette grandeur des cœurs nécessaire pour y arriver est une dynamique des lumières qui rivalisent d’éclats dans la sainteté d’esprit des dirigeants.

Réaffirmer cette grandeur revient à interroger les pratiques de défense de la Transition guinéenne, l’analyse de ses perspectives et le comportement de l’ensemble de ses acteurs dans la cité. Car ce qui est regrettable, tout au fait, c’est d’observer, entre mépris, vanité, violences verbales et physiques, indiscipline notoire et ignorance des principes de gouvernance, certains hauts commis rivaliser de bassesse, de manque de classe et d’excès d’inconduite vis-à-vis de la Transition elle-même.

Toutefois, la culture demeure une belle arme par laquelle nous devrions inculquer aux novices et rappeler aux réfractaires les fondamentaux de la Transition et la vraie vision du président de la République, chef de l’État, le Gl. Mamadi Doumbouya.

Une stratégie bien définie devrait émaner de qui le doit pour parvenir à qui de droit, afin de nous éviter de tout temps ces erreurs de casting qui nous coûtent décidément la peau du corps tout entier.

Dans ce sens, des initiatives telles que la signature de la convention collective pour réguler le travail dans le secteur des mines, la mise en place de la plate-forme #GuineeGouv pour rendre compte des actions sectorielles, l’immersion gouvernementale pour toiser les réalités des populations, le retour de la Guinée dans les instances internationales des droits d’auteur, l’opérationnalisation du projet de l’identité Nimba, etc., doivent être légion pour demeurer dans l’esprit de l’innovation et de l’impact qui doit animer toute gouvernance.

Ainsi, la cohabitation pacifique se promeut par l’abolition de la création de faux parias, par l’expression de la volonté d’œuvrer pour tous, par l’implication de toutes les forces vitales dans les causes communes de la nation, à travers la culture du sentiment d’appartenance pour toutes les franges de la population.

𝐔𝐧 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝’𝐮𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬é𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐟𝐫𝐨𝐢𝐝𝐞𝐬.

Alors que le monde s’active dans la création des start-up, dans les découvertes vraies et la mise en place des produits et services qui réduisent les difficultés du quotidien des populations à travers la planète, en Guinée, nous nous attardons encore à régler des comptes personnels, parfois vieux de l’époque de Mathusalem. Ici, l’ego n’a pas encore dit son dernier mot, à ce qu’il paraît. Que Dieu Le Tout Miséricordieux, dans Sa Sagesse et Sa Science infinies, nous gratifie alors d’une portion de ces divinités-là pour conjurer notre triste sort de pays narcissique.

Un gouvernement d’union nationale, des techniciens de l’ensemble des secteurs du développement et des visionnaires de la transformation sociale, économique et culturelle est un impératif. Pour la simple raison qu’il est démontré à suffisance que le traitement de plusieurs dossiers techniques demeure en souffrance et les processus plombés, non toutes les fois par manque de volonté, mais tristement par incapacité à les évacuer.

Dehors, on s’active. Mais la politique de gauche et de droite ne définit même pas encore notre démocratie embryonnaire. Nous nous caractérisons par une opposition systématique et violente de par toutes nos actions dites de critiques. En quel terme, au-delà de la simple façade, l’union de politiques sans parcours intelligent dans un gouvernement demeure-t-il possible ?

Dans ce sens, l’union nationale devrait être redéfinie et capitalisée dans notre pays.

Un gouvernement de techniciens de tous les bords sociaux devrait nous éviter les apprentis sorciers tapis dans l’ombre, à la recherche des titres et des clinquants pour orner leurs légères poitrines, et naturellement pour agenouiller davantage notre pays qui ne veut plus être beau à ce rythme.

En somme, la sonnette d’alarme tant tirée par les érudits annonce sa fatigue et le risque qu’il lâche prise. Le dernier virage avant l’heure de la vérité se dévoile déjà. Et là, plusieurs angles droits se dessinent à l’horizon.

Arriverons-nous à faire le virage sans le manquer et sans le secours du diable qui nous garantit à coup sûr de nous retrouver au fond du ravin ?

𝗠𝗼𝗵𝗮𝗺𝗲𝗱 𝗟𝗮𝗺𝗶𝗻𝗲 𝗞𝗘𝗜𝗧𝗔
É𝗰𝗿𝗶𝘃𝗮𝗶𝗻 / 𝗣𝗼è𝘁𝗲

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