Tous les événements de la vie des Hommes, la plupart du temps, marqués au fer rouge des épreuves qui persistent que d’être empreints de la saveur du bonheur, rappellent qu’ici-bas, on a tous vocation à souffrir, on ne peut se prévaloir de rien ni se fier à nos instincts pour espérer vivre, échapper à un destin programmé d’une inéluctabilité certaine.
Cependant, la prison n’est pas un point final mais le début du commencement de quelque chose. Dans sa réclusion forcée, kassory Fofana, nonobstant son état de santé détériorant de jour en jour, il a la tête haute et la conscience tranquille. Le temps l’a blanchi.
Le geôle n’a jamais été loin des hommes politiques et à succès, souvent éprouvés par des convictions et principes chers à chacun. Je félicite, kassory Fofana qui, de tout temps, s’assume pleinement et n’a pas peur de s’engager dans le débat public pour défendre ses convictions et exprimer ses opinions, d’avoir pris l’initiative d’écrire son histoire sans ratures malgré la méchanceté humaine et les rivalités inhérentes auxquelles les hommes rencontrent dans leur vie et parcours respectifs. Le ministre qu’il a été, plus d’une fois, peut se démarquer si nécessaire mais l’homme d’état qu’il demeure ne trahit pas ses engagements, ne se dérobe de ses responsabilités ni n’accepte de se renier, en cas de revers de fortune ou de privilèges. il a connu et côtoyé presque toutes les grandes figures politiques de notre histoire contemporaine dont feu Jean Marie Doré qu’il affectionnait « Mentor », Cellou Dalein Diallo qui fut son alter égo des années CONTE, et le président Alpha Condé dont il fut le plus très proche depuis 2014.
Aujourd’hui, ses détracteurs veulent le présenter comme un prévaricateur qui aurait pompé l’argent public mais où le trésor aurait-il été caché ?
Alors que kassory Fofana possède la même maison de Lambanyi, la même à Washington acquise à crédit payable à long terme au cours de la sixième année de son exil forcé au pays de l’oncle SAM où il a d’ailleurs décidé de reprendre le chemin de l’école. Et nul accusateur public n’a jamais trouvé, à lui, sa famille et à ses proches, aucune propriété en Guinée, aux États-Unis et ailleurs; Ou aucun compte en banque. Or, on sait tous que tout flux financier, même offshore serait de nos jours délabyrinthé et scrupuleusement tracé par les moyens techniques imparables dont dispose la police financière internationale.
Dieu, l’unique ! Maintenant kassory Fofana et la Guinée: Quel avenir pour l’un ? Quel destin pour l’autre ? Faut-il écarter l’aigle à tout prix ?
Non, car l’histoire n’est jamais finie et le chapitre est loin d’être terminé. Et son seul et unique crime c’est d’avoir assumé son destin présidentiel.
Mais, Dieu le seul et vrai juge !
L’édito ! (Donkass Traoré)
