Accueil OPINION Le pouvoir accidentel prend toujours une forme démentielle !

Le pouvoir accidentel prend toujours une forme démentielle !

Le pouvoir accidentel prend toujours une forme démentielle !

Dis moi quels dirigeants t’as, je te dirai quel peuple t’es ! C’est simple. Chaque dirigeant est le reflet de sa société, de son peuple et de sa culture. Comme l’a dit Nicolas Machiavel:  » le pouvoir révèle l’homme ». Il met à nu sa vraie face et étale, au fil du temps, sa vraie nature. Le pouvoir ne change pas. Il ne transforme pas. C’est plutôt, celui qui l’occupe qui se révèle. Ne juge jamais un être sans qu’il ne soit dans les trois conditions à savoir: quand il a le pouvoir. Quand il a l’argent. Ou quand il a le savoir.
Le prestige, les honneurs et les privilèges que procurent ces trois éléments donnent des ailes à ceux qui manquent d’humilité. Plongent dans la folie ceux qui ont été propulsés, dans des circonstances troubles qu’imprévisibles par le hasard à la tête de leur pays.
Le pouvoir accidentel prend toujours une forme démentielle.
C’est pourquoi dit-on, que le pouvoir ramassé dans la rue avec ou sans effusion de sang viole sans cesse les règles et ruse sans frein avec le bon sens, foulent éperdument au sol la morale. Tous ces maîtres autoproclamés ont un point en commun: c’est la folie. Ils sont tous des fous avec le début de leur règne dans la terreur, souvent dans l’arbitraire mais toujours dans la douleur et la tristesse. Leur fin a toujours été dramatique que chaotique par le fait des serviteurs zélés, des courtisans sans vergogne, des conseillers sans mérite caractérisés par leur talent domestique et leur don de soumission aveugle. Cette bande de béni-oui-oui, de médiocres jusqu’aux os et inconscients jusqu’à la moelle épinière a été depuis belle lurette la cause de la chute de dirigeants que nulle âme n’envie que nul destin ne prie rencontrer. Un chef vaut ce que vaut son entourage. Tout est à son image et tout reflète sa nature. Ça ne trahira jamais !
Mais quel que soit le temps que prendra le pouvoir absolu, un jour ou l’autre, son crépuscule s’annoncera, sa fin sonnera. Tout départ à un terminus. Tout début à une fin.
Car tout finit par finir sans doute. Et cette fin, parfois malheureuse, souvent tumultueuse et toujours dangereuse, faite de vagues d’intempéries sonnera une nouvelle ère sous le sceau de l’espérance même si le désenchantement n’est jamais loin.
Les esprits zélés sous l’ancien régime payeront chacun au même degré de son ignorance. Car ces imbéciles n’apprennent jamais d’hier et se moquent d’aujourd’hui et se souviennent peu de demain. Ils oublient que le pouvoir est court et passager.
Que tout succès sans douleur est éphémère. Que tout pouvoir sans mérite est démentiel.
Ô, j’ai même oublié que c’était le règne des demi-dieux!
Mais bon, ça prend toujours fin!
On en reparle…

Marouane.

RELATED ARTICLES

Most Popular