Accueil OPINION EDG : on ne tire jamais les leçons du passé

EDG : on ne tire jamais les leçons du passé

La gestion de EDG me rappelle la période sombre de la Sogel, lorsque feu générale président Lansana Conte a chassé la Sogel ( gérée par des blancs) pour créer Énelgui et placé un guinéen à la tête de l’entreprise, en la personne du feu Kabinet Camara. En prenant cette lourde responsabilité, Lansana Conté n’avait pas mesuré l’ampleur des dégâts qu’il allait provoquer au secteur énergétique guinéen. Les « nationalistes guinéens » ont dansé partout et on entendait parler de la « guineatisation » de nos entreprises publiques .Le promu a nommé des cadres guinéens partout dans l’entreprise et en moins de six mois de gestion, le secteur a été enterré par ces cadres guinéens, plongeant Conakry et les villes interconnectées dans le noir total.Le seul grand barrage à l’époque Garafiri a été pompé durant la saison pluvieuse pour donner le courant à Conakry et durant la saison sèche, le courant a disparu carrément dans les foyers. Les groupes électriques à Tombo n’arrivaient plus à fournir du courant dans les maisons. C’était la grande période d’étiage, où feu 🔥 Kabinet Camara et l’Enelgui avaient eu toutes les difficultés du monde pour fournir le courant, ne serait-ce que 6 heures par jour aux conakrykas. Pour ceux qui ont connu cette période sombre de l’Enelgui à Conakry peuvent témoigner.

À cette époque, le courant était une denrée rare, un luxe auquel le guinéen n’avait pas droit.

Le guinéen ne peut point gérer un bien public sans voler, sans détruire les acquis qu’il avait trouvé en place.

Tant que l’état guinéen ne privatisera pas EDG, le secteur sera toujours à la merci des cadres guinéens véreux, des agents voleurs et les coupures ne feront que s’amplifier dans les quartiers de Conakry et les villes interconnectées.

En Guinée, on a jamais tiré les leçons du passé pour éviter de retomber dans les mêmes pièges malheureusement

La malhonnêteté et le vol des biens publics sont encrés dans nos veines.

On ne peut en guérir malheureusement
Debeck.

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